Azzuro
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Posté le: 31 Oct 2006 14:22 Sujet du message: Le business des airbags volés |
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Le business des airbags volés
Les vols d'airbags sont en hausse ! Depuis quelques mois, les réparateurs constatent une recrudescence de volants mutilés, séparés de leur bloc airbag. Des effractions mystérieuses qui alimenteraient un trafic tout aussi obscur.
"En me dirigeant vers mon véhicule, j'ai aperçu que la serrure avait été forcée. Mais le plus incroyable, c'est que seul l'airbag conducteur avait été volé". L'histoire est désormais bien connue des gendarmeries et commissariats hexagonaux. En Alsace, en Ile-de-France ou encore dans le Nord, les vols d'airbags explosent. Pour le moment, aucune donnée officielle ne permet de chiffrer ce phénomène. En revanche, les plaintes d'automobilistes se multipliant, les assureurs et forces de l'ordre s'intéressent de plus en plus à ce nouveau type de délit.
D'autant que chez nos voisins belges, premières victimes des voleurs d'airbags, l'affaire a été prise au sérieux par les autorités locales. En effet, depuis deux ans, la Belgique a recensé plusieurs milliers de disparitions d'airbags. BMW, Volvo, Ford, Renault… aucune marque n'est épargnée. Il faut dire que ces vols, pour des "mains expertes", ne nécessitent que quelques secondes. Le temps de briser une vitre, d'ouvrir le capot, de déconnecter la batterie et enfin de déclipser le bloc airbag logé dans le volant à l'aide d'un simple tournevis…
Des vols qui font boom
Que deviennent ensuite les coussins gonflables ? Selon le journal belge La Dernière Heure, ces derniers seraient recyclés au sein d'un trafic tenu par un gang lituanien spécialisé dans les voitures démantelées. Un airbag revendu sous le manteau coûterait entre 300 et 1.500 euros. Des vols rentables donc pour leurs auteurs. Pourtant, l'existence de ce trafic est mise en doute par les fabricants. Selon ces derniers, il est en effet difficile de concevoir un marché noir de grande ampleur étant donné les spécificités de chaque modèle d'airbag qui empêchent leur adaptabilité.
La thèse du recel étant peu plausible, les forces de l'ordre belges et françaises se sont penchées sur une utilisation détournée de l'airbag. Lors d'un accident, le coussin gonflable est déclenché grâce à la mise à feu d'une réserve d'explosif à base de propergol (le carburant des fusées). Or, ce propergol peut très bien servir de petit détonateur à des fins criminelles. Toujours en Belgique, plusieurs voleurs ont ainsi tiré parti de ce combustible pour faire exploser les serrures de distributeurs de boissons. Des petits larcins qui ne semblent pourtant pas freiner les cambrioleurs. Mais que les automobilistes se rassurent : les fabricants d'airbags travaillent actuellement sur une sécurisation renforcée de leur coussin gonflable.
Source : AUTOBIZ
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