pompes pas si blanches en Belgique,72% de mazout

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source http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=126095

Pompes pas si blanches (20/07/2005)

© AP
Trois fois plus d'échantillons non conformes que dans les grandes marques

BRUXELLES Dans son rapport annuel 2004, le Fonds d'analyse des produits pétroliers (Fapetro) dresse un nouvel état de la qualité des carburants vendus aux pompes du pays. Globalement, cette qualité s'améliore, même s'il reste des problèmes notamment avec les pompes blanches où les inspecteurs ont constaté des échantillons non conformes trois fois plus nombreux que dans les pompes de marque.

Le Fapetro contrôle depuis 1996 la qualité des carburants fournis aux consommateurs. En 2004, 3,4% des échantillons prélevés ne répondaient pas aux normes. «Mais aucun de ces produits n'était réellement mauvais pour la santé des gens ou la mécanique des voitures», tempère Jacques Hots, directeur du Fapetro. «Il s'agit souvent de petits problèmes de volatilité du produit ou de teneur en soufre légèrement hors norme. Les résultats sont franchement très bons par rapport à la situation d'il y a quelques années et les gens doivent savoir que la qualité des carburants vendus en Belgique est bien meilleure que dans d'autres pays!»

Reste que le pourcentage d'échantillons non conformes varie beaucoup selon les marques. Le Fapetro ne cite pas de nom, mais la Fédération pétrolière belge, qui a épluché les chiffres, relève que les prélévements chez ses membres (Esso, Jet, Texaco, Shell, Q 8 et Total) ne donnent que 1,9% de mauvais échantillons, pour 5,1% chez les petites marques et 6,6% auprès des pompes blanches.

Pour le patron du Fapetro, le fait que l'on découvre trois fois plus d'échantillons non conformes dans les pompes blanches ne s'explique pas forcément par des fraudes: «Les grandes marques pratiquent une surveillance constante des produits, de la raffinerie à la pompe, ce qui n'est pas le cas d'autres firmes. On constate aussi des contaminations de produits parce que telle petite firme utilise les mêmes tuyaux ou les mêmes camions pour transporter des carburants différents».

Par rapport à l'année précédente, les résultats des grandes marques sont meilleurs (2,52% de mauvais échantillons en 2003). Cette évolution n'est pas identique pour les pompes blanches (5,29% en 2003).

Les enquêteurs du Fonds d'analyse des produits pétroliers gardent la conviction qu'une minorité d'exploitants de pompes se livre à de vrais trafics et à des fraudes. La Fédération pétrolière insite de son côté pour que les contrôles s'intensifient, notamment pour limiter, comme en 2003 et 2004, les carrousels TVA qui touchent le secteur des carburants.

72% des voitures neuves au diesel

BRUXELLES La consommation de diesel a progressé de près de 9% en 2004 par rapport à 2003, selon la Fédération pétrolière belge. Et cette évolution ne va pas s'arrêter.

En 2004, 6,3 millions de tonnes de diesel ont été consommées en Belgique, très loin des 1,9 million de tonnes d'essence 95 (1,3 million de tonnes) et 98 (0,6 million de tonnes).

Les conditions fiscales plus avantageuses pour le diesel contribuent à son succès, au détriment des essences. La Fédération pétrolière constate d'ailleurs que l'essence 98, plus chère et rarement utile, est en chute libre.

Selon les données de la Fédération belge de l'industrie automobile cette fois, 72% des voitures neuves vendues durant les 6 premiers mois de l'année 2005 roulent au diesel! Les spécialistes ont inventé un nouveau mot pour décrire la situation, parlant de diésélisation du parc automobile. Avec le remplacement progressif des anciens véhicules, la percée du diesel sur l'ensemble des véhicules en circulation est spectaculaire: 30% en 1994, 47% en 2004!

La consommation de gasoil routier suit évidemment la tendance. Et l'évolution en Belgique est très spectaculaire quand on se rappelle la situation qui prévalait juste après le choc pétrolier des années 70. En 1973, la consommation de gasoil routier était de 1,251 million de tonnes, pour 6,305 millions de tonnes en 2004. Cela donne une augmentation de 404% en 30 ans! Sur la même période, la consommation d'essence auto a reculé de 24,9%.

En 2004, sur l'ensemble des volumes de carburants vendus, le diesel représente 78% du total.
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Passat VII SW
plus de caca par terre, plus de cobaye de ma très chère